La rédactrice invitée Christy Wright s'entretient avec la « Rogue Ballerina » Georgina Pazcoguin à propos du ballet, des bottes et de son nouveau livre !
Peu de ballerines sont connues pour leurs opinions franches et leur rôle de défenseuse des droits, mais peu sont comme Georgina Pazcoguin. Celle qui se décrit elle-même comme la « Rogue Ballerina » est la première soliste féminine asiatique-américaine du New York City Ballet et une rebelle née. En fait, elle vient d'écrire un livre, Swan Dive: The Making of a Rogue Ballerina, qui offre un regard multiculturel sur la vie derrière le rideau du théâtre.
Pourquoi es-tu « la ballerine rebelle » ?
J'utilise le surnom de « La ballerine rebelle » parce que je ne suis pas une ballerine typique. Avec le mot « rebelle », je renverse la connotation de ballerine. Je dis : « C'est génial d'être différent, de prendre les attributs que les gens pensent vous différencier d'une manière négative et de les transformer en or, vous rendant unique et singulier. » Non seulement je suis une femme multiculturelle d'origine asiatique/italienne, mais je suis très franche et j'ai tendance à briser les idées que les gens se font de ce qu'une ballerine devrait être.
Vous êtes également la première Américaine d'origine asiatique (philippine) du New York City Ballet à avoir été promue à un niveau supérieur. Comment vous sentez-vous ?
Honnêtement, je ne me sens pas plus ou moins spéciale. Au contraire, cela en dit long sur l'institution du ballet et sur le chemin qu'il nous reste à parcourir pour qu'il soit normal que des personnes de couleur ouvrent la voie en tant que ballerines et cavaliers sur scène.
Étant donné que vos pieds sont l’un de vos plus grands atouts, comment les chouchoutez-vous ?
Oh, quelle question ! J'aime et j'apprécie les chaussures bien conçues et équilibrées. Je dois prendre soin de tout mon corps, pas seulement de mes pieds, mais j'aime les talons et je ne recule pas devant un moment de mode. Je m'assure simplement que la marque et la qualité de ce que je porte correspondent à la qualité de mon entraînement.
En tant que New-Yorkaise (et maman d'un chien), vous vous déplacez souvent, vous marchez et même vous faites de la randonnée. Comment cela influence-t-il vos choix de chaussures ?
L'aspect pratique est important dans une certaine mesure. J'ai besoin de chaussures imperméables, comme une Cougar, le matin, car l'herbe est encore humide. Et je préfère une chaussure de soutien pour les longues promenades. Mais honnêtement, à la mi-saison, quand mes mollets sont déjà si serrés, c'est à ce moment-là que je porte simplement des talons pour imiter ma position normale en pointes. Appelez-moi une actrice de méthode.
En tant que grande fan de mode, comment avez-vous vécu le fait de porter des costumes conçus par Stella McCartney pour le ballet « Ocean Kingdom », composé par Paul McCartney ?
Oh ! J'ai ADORÉ mon costume pour Ocean's Kingdom. Un décolleté plongeant, un bleu magnifique et une cape de folie ! Oui, madame ! Je peux travailler avec tout ça. J'ai aussi adoré être le personnage maléfique, habillé pendant des jours.
Compte tenu de votre côté stylé, comment porterez-vous votre Cougar THE PILLOW BOOT ® en noir verni ?
Je m'amuse beaucoup à assortir toutes mes chaussures Cougar avec ma garde-robe actuelle. J'adore porter THE PILLOW BOOT ® en noir verni avec ma combinaison en velours vert foncé - le mélange de textures est génial - et, quand je sors, je les associe à un fabuleux manteau couleur camel. J'ai envie de moments noir et beige ces jours-ci.
Comment allez-vous porter le Duffy en olive ?
Je pense que les Duffy sont devenues mes chaussures de théâtre préférées. Dès la seconde où je les ai enfilées, j'ai eu l'impression qu'elles seraient le moyen idéal de garder mes pieds et mes chevilles au chaud entre les répétitions et les courses dans les deux sens sur la place du Lincoln Center. En plus d'apporter soutien et soulagement aux pieds fatigués, elles apportent également un peu de piquant et une touche de couleur dans la pure tradition de Rogue Ballerina.
Quelle est votre couleur préférée dans la collection automne/hiver de Cougar ?
J'adore l'Olive et le Russet.
Votre premier livre, « Swan Dive », est sorti en juillet. À quoi peuvent s’attendre les lecteurs ?
Un récit honnête et drôle de ma vie dans les coulisses en tant que femme multiculturelle dans le monde très eurocentré du ballet. Vous pouvez vous attendre à une aventure folle, avec notamment des commentaires détaillés de performances et de chutes mémorables, également appelées Swan Dives. C'est un aperçu divertissant de mon équilibre constant entre les moments de haute et basse humeur de ma vie de Rogue Ballerina.
La meilleure chose dans le fait d’être une ballerine ?
Il y en a trop pour les citer tous, mais la discipline et la détermination que j'ai acquises grâce à une formation dès mon plus jeune âge se sont avérées utiles dans tous les aspects de ma vie. Et voyager aux frais de quelqu'un d'autre, honnêtement, c'est imbattable. J'ai vraiment hâte de partager à nouveau mes dons avec un public.
Quel est votre moment de plus grande fierté ?
Je suis très fière de représenter la femme multiculturelle et d'être une ballerine au quotidien. Je serai ravie de revenir sur scène après cette pause pandémique de 18 mois. Je suis extrêmement fière d'avoir saisi ma vérité et de l'avoir partagée dans mes mémoires, Swan Dive: The Making of a Rogue Ballerina, en vente dès maintenant aux États-Unis, au Canada et au Royaume-Uni.
Quelle est la prochaine étape pour vous ?
Je suis ravie de continuer à raconter des histoires. Aux côtés d'une équipe créative entièrement composée d'Américains d'origine asiatique, je lancerai une nouvelle princesse AAPI (Asian American Pacific Islander) pour les fans de danse, ce qui rendra ce travail très spécial pour moi. Je me rendrai au Royaume-Uni pour promouvoir Swan Dive: The Making of a Rogue Ballerina de l'autre côté de l'Atlantique, et je suis ravie de rechercher de nouvelles aventures et opportunités là-bas. J'ai l'impression que le moment est venu pour moi de vraiment m'envoler.